Des grains âpres
et velours jalonnent les galbes de toi.
Serpentent en dedans de fines canules
Tu as, au tropique de ta gorge, un cerne boursouflé au carmin délavé.
Des morsures sel et miel offertes aux sucs de lèvres arides.
Les tâches brunes, dociles, frayent un sillon au sein tendu.
Une autre fois, aux abscisses de tes assauts, sous la patine de mains gourmandes, tremblait une constellation d'agates.
Puis,
En éclipse dans l'orage de tes beautés,
un souffle.
Sur la carte de tes trésors, tu fouilles sans cesse les vestiges d'un frôlement.
Dernier vol au vent des territoires absents...