À hauteur..
de nos souffles, tu respires avec peine.
Des peaux griffonnées de matin.
En ligne maladroite, des tâches de saveur patientent tour à tour pour s'évanouir aux pieds de l'arc en miel.
Une ombre pâle s'attarde encore sur le grain de nos ébats.
Des cercles sombre-acier étouffent une valve,puis deux.
Un pli,
se replie
se replie
se replie
puis s'oublie
en un minuscule origami.
Il reste
à tisser des suaires séchés au crin de nos erreurs.
Nos fils amants, tellement usés jusqu'à céder.
Que crains-tu encore?
Ne vois-tu pas que le soleil est mort..
Le bouillant de son feu gèle déjà et toi, tu cherches en son derme les coutures encore fraiches.
À trop brûler, les lanternes siamoises ne luisent plus qu'à l'encre des papiers chiffonnés.